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4 mars 2012

Le violon

Film témoin de la résistance paysanne mexicaine, « Le violon» nous entraîne dans la vie de trois générations masculines ( mais où la femme compte tout autant ): le grand-père, le père et le fils.

Tourné entièrement en noir et blanc, ce choix attire nos regards sur les émotions communiquées par les personnages. Le film de Vargas s'ouvre sur une scène de torture perpétrée par les militaires gouvernementaux: Coup au visage, brûlures de cigarette et viol en série. Cette scène est un symbole littéral enduré par tout humain qui ose s'insurger et s'organiser contre la dictature néo-libérale.

Un des moments touchant et nécessaire du film survient au moment où le grand-père répond patiemment, autour du feu, aux nombreuses questions de son petit-fils. Pour cela il se sert de la forme de la légende. Moment touchant, car il prend le temps d'expliquer, nous qui ne le prenons que rarement. Nécessaire, car il explique avec des mots et des images pour que l'enfant comprenne ce qui est en jeux pour les paysans pauvres.

Et que dire de la fin? Dire que l'enfant continue la lutte serait un cliché. Or cela est vrai. Par contre et en plus, dans cette poursuite de la lutte, l'enfant a appris du maître et le dépassera. Pour preuve, les paroles du vieux chant mis à jour, qu'il interprète à son tour, sont imprégnées d'une conscience politique supérieure. Annonçant des lendemains qui chanteront.leviolon

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